«Il y a toujours quelqu’un que je peux appeler si j’ai une question».
Suraya Ahmed
Directrice adjointe à l’école Très-Saint-Sacrement
Quel est votre parcours professionnel?
J’ai enseigné pendant vingt ans. En Ontario pendant quatre ans, ensuite dans les classes d’accueil des écoles Catherine-Soumillard et Très-Saint-Sacrement. Je suis directrice adjointe de cette école depuis sept ans.
Comment se sont passées vos premières années comme jeune direction ?
Très bien. J’avais un bon modèle et mentore et je ne me sentais pas seule. Comme j’étais directrice dans l’école où j’enseignais, j’avais un filet de sécurité; par contre, je n’étais plus une collègue, j’étais la supérieure hiérarchique. Heureusement, les gens s’y sont faits facilement. Comme j’étais en plein apprentissage, chaque décision constituait une première. En suivant mes cours au diplôme d’études supérieures spécialisées en gestion de l’éducation, je me suis constituée un réseau, je suis encore liée à ces gens.
Qu’est-ce qui vous plaît dans la direction d’établissement ?
J’adore être avec les gens, les élèves et les adultes. Chaque année est différente et je me sens très bien soutenue, autant par l’école que par le Centre de services. Il y a toujours quelqu’un que je peux appeler si j’ai une question. J’aime les discussions courageuses que nous avons et mettre en place des pratiques gagnantes pour le bien-être et la réussite des élèves ; les voir grandir est très stimulant.
Comment se vit la conciliation travail/vie personnelle ?
Je la vis très bien. Le travail est une partie de moi, mais j’ai aussi une famille et des amis. J’ai des passe-temps, par exemple le tissage que j’ai commencé récemment. Je voyage et je pratique certains sports, par exemple le vélo, la marche et le yoga. Enfin, j’aime la bouffe, je suis passionnée de cuisine.
Quelles méthodes/stratégies employez-vous pour gérer les responsabilités quotidiennes, tout en préservant du temps pour vous-même et vos proches ?
Je ne suis pas seule. Je coordonne les comités, je fais confiance aux autres et je délègue. Je m’entoure de bonnes personnes positives qui me motivent et me tirent vers le haut.
Comment gérez-vous votre emploi du temps pour concilier vos engagements professionnels avec vos besoins personnels et familiaux ?
Je fais une bonne journée et le soir, c’est fini le travail. Je choisis d’accepter ou non les engagements en dehors des heures du travail. Parfois je n’ai pas le choix, alors je compense en prenant une journée de congé pour moi.
La gestion des imprévus semble être un élément clé pour maintenir l’équilibre entre travail et vie personnelle.
J’accepte que la vie et mon travail soient remplis d’imprévus et je m’adapte à la situation. Chaque jour je m’accorde du temps pour gérer les imprévus. Aussi, il faut relativiser l’importance de chaque demande et prioriser. Ce n’est pas nécessaire de résoudre chaque problème rapidement.
Quels sont, selon vous, les plus grands défis auxquels les gens sont confrontés lorsqu’il s’agit de trouver cet équilibre et comment surmonter ces obstacles ?
C’est une question difficile. On peut se sentir envahi par le nombre de demandes reçues chaque jour. Il y a toujours du travail à faire et je pourrais être ensevelie. Je me dis cependant que si je ne prends pas soin de moi, je ne pourrai pas bien m’occuper des autres.
Que diriez-vous à une enseignante ou un enseignant qui hésite à faire le saut à la direction ?
Je lui dirais que si elle hésite, c’est parce que quelque chose l’attire dans la gestion. Je lui demanderais si elle ressent le besoin de relever d’autres défis et si elle a envie d’élargir son champ d’action et d’avoir un impact sur un plus grand nombre d’élèves. Enfin, je lui suggérerais d’aller passer une journée avec une direction pour voir concrètement ce qu’est le travail de direction. C’est ce que j’ai fait il y a quelques années.
La personne signalante pourra choisir le mode de communication qui lui convient le mieux entre :
Les signalements sont traités de façon urgente. La confidentialité des renseignements identifiant la personne qui fait un signalement est préservée, sauf avec son consentement. Si requis par la loi, le protecteur régional de l’élève communique l’identité de cette personne au directeur de la protection de la jeunesse.
Le protecteur régional de l’élève peut aussi traiter un cas d’acte de violence à caractère sexuel de sa propre initiative.
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