Daphné Delsemme, entraineuse de champions

Au début du mois de mai, Hugo Guérin et Samuel Angers-Séguin se rendront à Québec pour participer aux épreuves de peinture automobile, présentées dans le cadre des Olympiades québécoises des métiers et des technologies. Qu’ils montent ou pas sur le podium, ils devront dire merci à leurs entraîneuse et entraîneur. CLIC a rencontré Daphné Delsemme, enseignante au CFP de Verdun depuis huit ans, qui ne ménage pas ses heures pour que ses protégés soit fin prêts.

Mme Delsemme en est à ses troisièmes olympiades. En 2023 elle a vu son élève terminer en quatrième place lors de la finale québécoise et, l’année suivante, en quatrième place de la finale nationale. Cette fois, elle aimerait bien voir Hugo et Samuel monter sur le podium. Pour y arriver, il faut s’entrainer, encore et toujours. Coup de chance, le jour elle travaille avec Hugo dans un atelier de Boucherville et le soir elle lui enseigne. « Il fait parfois plus d’une douzaine d’heures de peinture en une journée, et il en redemande», dit-elle. Leur patron, Érik Beauchemin, un ancien enseignant du CFP de Verdun, les encourage et fait preuve de souplesse.

Samuel est pour sa part entraîné par l’enseignant Nicolau Ribero, comme il en est à ses premières olympiades, il profite de l’expérience et des conseils de sa consœur qui s’est d’ailleurs également investie dans l’entrainement de Samuel. «Hugo et Samuel sont amis, ils apprécient s’entrainer ensemble», poursuit l’enseignante.

«Je fais cela par passion, par plaisir de transmettre mes connaissances et de voir les élèves progresser», assure Mme Delsemme. L’enseignante mentionne que l’expérience des olympiades est envoutante, elle évoque la foule, la cérémonie d’ouverture, la remise des médailles, sans oublier la fierté de représenter sa région.

Le jour de la compétition, les olympiens devront maîtriser les quatre étapes de la peinture : préparation de la surface, colométrie, application de la peinture et polissage. Deux jours d’épreuves pour se démarquer de l’élite de l’ensemble du Québec. Deux jours qui concluent des mois d’entraînement rigoureux.

Qu’ils montent ou pas sur le podium, ils doivent dire merci à leur enseignante et à leur enseignant.

Protection régional de l'élève

La personne signalante pourra choisir le mode de communication qui lui convient le mieux entre :


Les signalements sont traités de façon urgente. La confidentialité des renseignements identifiant la personne qui fait un signalement est préservée, sauf avec son consentement. Si requis par la loi, le protecteur régional de l’élève communique l’identité de cette personne au directeur de la protection de la jeunesse.

Le protecteur régional de l’élève peut aussi traiter un cas d’acte de violence à caractère sexuel de sa propre initiative.

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