Des clowns thérapeutiques à John-F.-Kennedy

Un duo de clowns thérapeutiques de la Fondation Dr Clown est récemment venu rendre visite aux élèves et aux membres du personnel de l’école spécialisée John-F.-Kennedy – Pavillon Beaconsfield, où la majorité des jeunes ont un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (TSA) associé à une déficience intellectuelle moyenne. « En plus d’apporter beaucoup de joie et de plaisir pour tout le monde, par leur approche relationnelle personnalisée, le joyeux duo a su insuffler beaucoup d’imagination aux élèves », explique la directrice adjointe Evelyne Gaudry.

Les clowns se sont adaptés aux besoins de chaque groupe et de chaque élève. Ils ont joué de la musique (harmonica), dansé et réalisé des mises en scène pour les amuser. Les invités ont tendu la main à celles et ceux qui le souhaitaient et respecté les élèves plus craintifs qui ont pu prendre tout le temps dont ils avaient besoin pour venir à leur rencontre. « Malgré leur rigidité, leur grand besoin de stabilité et de prévisibilité, c’était magnifique de voir les élèves jouer le jeu, agir de manière spontanée et rire aux éclats avec les artistes. Un des élèves voulait même joindre la troupe en utilisant un timbits pour se faire un nez de clown ! », se souvient Mme Gaudry. Elle note que dans chacun des groupes, plusieurs élèves ont su toucher droit au cœur les intervenants par leur participation et leur émerveillement. « Certains de nos élèves devant relever de plus grands défis ou des élèves plus introvertis ont littéralement volé la vedette en embarquant corps et âme dans ce moment magique», poursuit-elle.

La directrice adjointe souligne que les interventions des clowns thérapeutiques visent, entre autres, à redonner le pouvoir aux élèves, à faciliter l’expression de soi et à augmenter le lien de confiance avec l’autre. « Dès l’arrivée en classe des bouffons, nous avons tout de suite constaté que la magie opérait ! Rapidement, ils ont su tisser des relations empreintes de joie et de complicité », conclut Mme Gaudry.

L’activité a été réalisée grâce à un don du consulat de l’Allemagne.

 

Photo : Jean-Hugues Bonin, préposé aux élèves handicapés

Protection régional de l'élève

La personne signalante pourra choisir le mode de communication qui lui convient le mieux entre :


Les signalements sont traités de façon urgente. La confidentialité des renseignements identifiant la personne qui fait un signalement est préservée, sauf avec son consentement. Si requis par la loi, le protecteur régional de l’élève communique l’identité de cette personne au directeur de la protection de la jeunesse.

Le protecteur régional de l’élève peut aussi traiter un cas d’acte de violence à caractère sexuel de sa propre initiative.

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