La francisation a du rythme

(15 juin 2021) – À l’école secondaire Monseigneur-Richard (Verdun), Angélique Soleil Lavoie enseigne le français à des élèves allophones âgés de 12 à 15 ans. La musique étant une langue universelle, elle a collaboré avec le chanteur Mo’Cashmo. Lors d’une première rencontre, en virtuel, les jeunes ont exploré avec lui les champs lexicaux et les rimes. Dans une deuxième, en présentiel, ils ont été invités à rapper.
«L’activité permet de travailler le français et le vocabulaire dans un contexte ludique et significatif pour ces élèves issus de l’immigration. Plus largement, il permet aussi de développer certaines connaissances générales et culturelles», explique l’enseignante. Cette dernière en a d’ailleurs profité pour lier une myriade d’exercices à ce projet : compréhension orale de chansons et de vidéos, étude de biographies d’artistes, histoire du hip-hop et de la musique, discussions sur les parcours migratoires et les enjeux du racisme, rédaction d’un journal de bord et d’une critique musicale.

Au final, au-delà de l’apprentissage du français en mode ludique, les adolescentes et les adolescents découvrent la culture hip-hop et tout ce qui l’entoure puisque cette dernière est liée aux mouvements d’émancipation des Noires et des Noirs américains, les élèves ont du reste apprécié de découvrir l’histoire de cette communauté. 
L’activité a été réalisée dans le cadre d’un programme éducatif offert par la Place des arts; cette dernière organise les activités et forme les enseignantes et enseignants qui les proposent à leurs élèves.

Protection régional de l'élève

La personne signalante pourra choisir le mode de communication qui lui convient le mieux entre :


Les signalements sont traités de façon urgente. La confidentialité des renseignements identifiant la personne qui fait un signalement est préservée, sauf avec son consentement. Si requis par la loi, le protecteur régional de l’élève communique l’identité de cette personne au directeur de la protection de la jeunesse.

Le protecteur régional de l’élève peut aussi traiter un cas d’acte de violence à caractère sexuel de sa propre initiative.

« * » indique les champs nécessaires

Nous aimerions connaître votre opinion.

Sur 10, quelle note donnez-vous à la qualité du site ?*
Pour toutes questions nécessitant une réponse, nous vous invitons à communiquer avec nous en précisant votre demande.
Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.