Commencer une carrière dans le monde de l’enseignement constitue un défi : gestion de classe, planification des cours, évaluation des apprentissages, bulletin, rencontre de parents, soutien aux élèves en difficulté, collaboration avec les parents et les intervenants de l’établissement… sans oublier tout le reste.
Cette année, l’école primaire Gentilly (Dorval) accueille huit nouvelles enseignantes. Pour favoriser leur intégration, elle compte sur les enseignantes-mentores Annie Desbienset Élise St-Amour. Libérées une journée par semaine, ces dernières ont le temps de discuter avec les nouvelles collègues qui peuvent s’exprimer librement. «Je ne suis pas en position d’autorité, alors elles se sentent libres de me confier ce qui les préoccupe. Je ne leur dis pas quoi faire, j’essaie plutôt de réfléchir avec elles de ce qui pourrait être fait différemment. Et bien souvent, elles font exactement ce qui doit être fait», explique Mme Desbiens.
Mmes Desbiens et St-Amour peuvent également assister à une activité en classe et offrir leur rétroaction. «Annie Desbiens est venue dans ma classe, par la suite elle m’a fait part de ses impressions et suggéré de petits ajustements. Rien de majeur. En fait, ça m’a surtout rassurée, je comprends que je suis sur la bonne voie», explique Laurie Bujold, qui commence sa carrière d’enseignante en classe d’accueil.
Le rôle des mentores s’inscrit en complémentarité aux initiatives déjà en place à l’école Gentilly : enseignement-ressource, communautés d’apprentissage pratique (CAP), formations sur l’enseignement efficace, table multidisciplinaire, etc.
Le CSSMB assure également son soutien aux jeunes enseignantes et enseignants, qui sont invités à participer à des rencontres régulières avec une conseillère pédagogique ou un conseiller pédagogique. Un peu avant la rentrée, ils ont également participé à trois journées de formation.
Bas de vignette : Annie Desbiens, titulaire en 3e année et enseignante mentore, accompagne Laurie Bujold, nouvelle enseignante en classe d’accueil.