Protocole d’intervention sur le suicide : Un prix pour le CSSMB

L’ordre des psychoéducatrices et des psychoéducatrices du Québec a remis aux psychoéducatrices Marie-Claude BeaudetCindy CharestKarine Himeur et Annie Pouliot, de même qu’à la psychologue Mélanie Larochelle, le prix Dominique Trudel pour le Protocole d’intervention auprès des élèves âgés entre 5 et 13 ans à risque suicidaire en milieu scolaire. Ce prix souligne une publication visant l’amélioration de la pratique de la psychoéducation par le développement de connaissances. 

«Les grilles servant à évaluer le risque suicidaire chez les adolescentes et adolescents ne s’appliquent pas aux très jeunes. Nous avions besoin d’outils différents. Comme ils n’existaient pas, nous les avons créés», explique la psychoéducatrice Karine Himeur. La trousse permet, par exemple, d’évaluer la souffrance de l’enfant, de comprendre le sens qu’il donne à la mort et au suicide et de mesurer si son entourage est en mesure de l’aider.

Les retombées du protocole sont tangibles. L’outil, lancé à la rentrée 2023-2024, a été présenté à plus de 70 professionnels du CSSMB, de même qu’à l’ensemble des directions des écoles primaires et secondaires. Il a également été partagé à une centaine intervenantes et professionnelles de différents milieux lors d’une communauté de pratique nationale. Des professionnelles et professionnels (psychoéducatrices et psychoéducateurs, psychologues, etc.) du CSSMB ont également suivi des formations sur l’évaluation du risque suicidaire.

Photo : Mélanie Larochelle, psychologue au CSSMB; Annie Pouliot, psychoéducatrice au CSSMB; Félix-David L. Soucis, président de l’Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec; Dominique Trudel, Karine Himeur, Cindy Charest et Marie-Claude Beaudet, psychoéducatrices au CSSMB. Les six représentantes du CSSMB sont les autrices du protocole.

Protection régional de l'élève

La personne signalante pourra choisir le mode de communication qui lui convient le mieux entre :


Les signalements sont traités de façon urgente. La confidentialité des renseignements identifiant la personne qui fait un signalement est préservée, sauf avec son consentement. Si requis par la loi, le protecteur régional de l’élève communique l’identité de cette personne au directeur de la protection de la jeunesse.

Le protecteur régional de l’élève peut aussi traiter un cas d’acte de violence à caractère sexuel de sa propre initiative.

« * » indique les champs nécessaires

Nous aimerions connaître votre opinion.

Sur 10, quelle note donnez-vous à la qualité du site ?*
Pour toutes questions nécessitant une réponse, nous vous invitons à communiquer avec nous en précisant votre demande.
Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.